L’expression « intérim digital » désigne des agences opérant via des outils en ligne sans avoir à descendre sur le terrain. Ces prestations s’opposent aux services traditionnels. Certaines organisations classiques n’hésitent pas à converger vers cette nouvelle idéologie. Comment cette opinion se matérialise et comment peut-elle évoluer ?
Une idée qui séduit les candidats et les entreprises
Voilà 10 ans déjà que les usagers rament vers l’interim digital qui est une tendance numérique. Selon Pôle Emploi, 90% des candidats consultent les annonces en ligne depuis leur tablette ou leur smartphone. Ce qui fait le succès des job boards. Grâce aux évolutions en matière de technologie, il est maintenant facile de signer son contrat ou de se faire payer depuis son portable et son smartphone. Il est même possible de déclarer ses heures du mois.
L'intérim digital concerne même les métiers assez traditionnels. Le combat reste identique au niveau de la clientèle. Les DRH comme les managers sont à la recherche d’alternatives plus flexibles pour recruter des personnes via des logiciels. Néanmoins, pour ces derniers, cette technique est aussi une solution de taille.
Un besoin en constante évolution
Les experts sont unanimes : l’intérim digital est un secteur qui rapporte gros. Ce qui s’explique par différentes tendances. Cette stratégie exerce une certaine pression sur le budget de l’entreprise. Cette dernière est amenée à croître de manière exponentielle en matière d’effectif. Pourtant, les recruteurs doivent réduire le coût de recrutement afin d’éviter les pertes. Dans cette optique, il a recours à l’intérim digital.
Par ailleurs, l’importance de ce type d’intérim se reflète également à travers la flexibilité du marché de travail. Certes, certaines entreprises sont tenues de recruter dans les plus brefs délais. Grâce au marketing digital, elles peuvent trouver le meilleur candidat en quelques clics.
Cette forme d’intérim est également une optimisation des technologies. Ce qui permet aux entreprises de proposer différentes solutions à l’instar des algorithmes et de l’intelligence artificielle. À cela s’ajoutent les chatbots et le CV vidéo.
L’intérim digital conduit encore à dématérialiser les documents utilisés par les gestionnaires des ressources humaines. Ainsi, il est plus simple de recruter un collaborateur sans avoir à décortiquer un gros tas de paperasses.
D’après certains spécialistes, la jeune génération préfère de loin la nouvelle technologie. Les recruteurs partent progressivement à la retraite. La relève opte également pour cet intérim digital qui permet de subvenir aux besoins en matière de recrutement.
L’accélération de l'intérim digital suite à la pandémie
L’apparition des alternatives dématérialisées n’est pas récente. Toutefois, lorsqu’elle se lie avec la crise du Covid-19, cela a accéléré la mise en place de certaines solutions chez les acteurs de l’intérim. Avant 2020, on comptait certains secteurs réticents à l’exemple du BTP. Aujourd’hui, tout le monde est pour l’intérim digital.
Les gestes barrière ainsi que les fermetures de certains établissements ont poussé certaines parties à choisir des techniques de recrutement en ligne pour faire tourner l’entreprise.
Le confinement a contribué à la création de cette relation tripartite pendant l’intérim. Ce lien relie l’entreprise à l’agence de travail temporaire. Le travailleur temporaire vient boucler la boucle. Cette relation est assujettie à différents échanges. La charge documentaire est donc assez conséquente.
Le travail temporaire doit être piloté avec beaucoup de dextérité en entreprise. Effectivement, cela requiert une certaine agilité étant donné les besoins qui ne cessent de fluctuer selon l’activité commerciale de la société. Les interlocuteurs qui font partie de ce processus de gestion sont nombreux et ils ont le devoir d’être réactifs. Le temps de travail a un impact considérable sur ce genre de ressource. Ce qui peut également impacter sur la performance économique de votre entreprise. L’intérim digital requiert donc une gestion optimale pour éviter de causer des pertes à l’organisation.